Partie Jean-Philippe Orsoni (1880) – Stefano Palermo (2060)
Voici la première contribution au blog qui va faire plaisir à Léo puisque c'est Jean-Philippe Orsoni qui se plie, de bonne grâce, à l'exercice de l'analyse de partie.
Quand Jean-Phi revient d'un tournoi, il a toujours beaucoup de choses à raconter et à montrer ; avant qu'il ne m'en parle, je n'étais jamais aller à Rome !
J'ai eu le plaisir de retrouver Jean-Phi lundi dernier alors qu'il revenait tout juste d'un tournoi qui s'est déroulé du 14 au 19 août 2009 à Rome. Je le remercie de m'avoir transmis aussi rapidement l'analyse d'une des parties qu'il a jouées en Italie.
Loin d'y trouver des sacrifices spéculatifs "talesques", il y a dans cette partie beaucoup de maîtrise de la part de Jean-Philippe tant au niveau de la connaissance des thèmes tactiques générés par ce type de position qu'au niveau de la réalisation technique de l'avantage des Blancs.
Bien que je ne sois pas familier de la Sicilienne ouverte, quand je vois qu'un coup de développement aussi naturel que 12…Fe7 s'avère une faute j'imagine que les Noirs ont négligé un élément important dans ce type d'ouverture : la rapidité du développement.
Joueriez-vous comme Jean-Phi ? (Que les plus timorés d'entre-nous se rassurent, à dose homéopathique ce type d'exercices ne change pas définitivement notre façon de jouer !) :
Trait aux Blancs :
et maintenant la partie :
(show chess board)(hide chess board)